Histoire du cinéma sud-coréen

C’est en 1903 que le cinéma coréen naît avec la projection d’un film japonais dans une cave à Séoul. La division, en 1953, du pays en deux entitées, pousse le cinéma sud-coréen à s’exporter contrairement à son voisin nord-coréen qui reste plutôt fermé sur lui-même.

Im Kwan-Taek, Hong Sans Soo, Park Chan Wook, Lee Chang-dong sont autant de noms qui ont marqué le cinéma sud-Coréen à travers ces cent années d’existence 

Dans les années 1990, le cinéma coréen connaît une nouvelle vague cinématographique grâce à un retour de la démocratie au sein du pays, et la suppression de la censure qui était institutionnalisée depuis les années cinquante. Kang Jae Guy par exemple s’engage sur cette nouvelle voie avec son film Shiri, un film d’espionnage reprenant des sujets politiques comme la peur de la Guerre entre les deux Corées. Cette histoire d’amour impossible entre une espionne sud-coréenne et un policier nord-coréen relance l’intérêt pour une industrie cinématographique nationale.

Mais c’est surtout dans les années 2000 que le cinéma coréen réanime un intérêt international à l’arrivée du célèbre critique et réalisateur Park Chan wook. Grand admirateur de Hitchcock, sa carrière est propulsée avec son film expérimental « Old boy », une histoire de vengeance, de vio-lence psychologie et de solitude, récompensé entre autres par le Grand Prix du jury à Cannes. 

Ce succès s’explique par, l’intérêt de ce nouveau genre de film, les innovantes techniques cinématographiques employées, mais surtout par l’époustouflante performance de son acteur fétiche Choi Min Sik avec laquelle il boucle la trilogie Park chan Wook.

Cette reconnaissance internationale a ouvert la voie à d’autres jeunes cinéastes sud-coréens. De nos jours la programmation du cinéma Coréen du Sud est un fait établi dans les festivals internationaux. Son cinéma expérimental a une grande influence sur la réalisation des clips de « Kpop » qui démontre une maîtrise des techniques cinématographiques comparable à Brian de Palma.

Photographie : Andres CORTES URIBE

Joséphine LAPASSAT-SANTRAILLE 30 avril, 2019
Joséphine LAPASSAT-SANTRAILLE 30 avril, 2019
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