The Lost City of Z, James Gray, USA, 2017
Un nouveau chapitre aussi triste que le précédent dans la filmographie de ce cinéaste qui remportera aisément le prix de la meilleure jungle sous cellophane de l’histoire du cinéma.
Naomi Kawase, Japon, 2017
Le benshi trop mièvre sera toujours moins insipide que Vers la Lumière
Cornelius, Le Meunier Hurlant , Yann Le Quellec, France, 2018
C’est comme si toutes les choses les plus absurdement belles se réunissaient dans un même univers où Gustave Kervern serait maire, Denis Lavant médecin et Anaïs Demoustier fleur. Une pépite.
La promesse de l’aube, Eric Barbier, France, 2017
Un film tyrannique en tout point, Charlotte Gainsbourg y est poussive et son personnage tellement omniprésent qu’il en devient encore plus insupportable, la mise en scène est fantaisiste et ne cède ni la place à un soupçon de nuance dans le personnage de Romain Gary, ni la possibilité au jeu de Pierre Niney d’être utile. Au final on en ressort sans avoir ressenti la moindre émotion.
La nuit a dévoré le monde, Dominique Rocher, France, 2018
Un film intelligent qui montre à la fois que la maitrise du cinéma de genre n’est pas réservée exclusivement à la machine hollywoodienne et aux gros budgets ainsi que les films de genres ne sont pas tous des prétextes à la sur-adrénaline et à la violence.
Mary et la fleur de la sorcière, Hiromasa YONEBAYASHI, Japon, 2017
Une héroïne sans charisme, un univers sans invention, une narration sans profondeur, des personnages manichéens au possible, en somme, le film est un Miyazaki-like raté, déjà-vu et impersonnel.
Kedi, Ceyda Torun, Turquie, 2016
Dieu sait que tout ce qui miaule et ronronne me rend gâteuse, pourtant c’est une honte que cette mixture entre un clip promotionnel touristique insipide tourné au drone et un vlog de vacances à Istanbul inintéressant et racoleur, soit projeté en salles.