A l’heure où nous écrivons ces lignes (le 29 octobre), le dernier James Bond est déjà en passe de devenir le plus gros succès de l’année 2021 en France, avec plus de 2,7 millions de billets vendus en seulement 3 semaines. Il n’aura probablement pas de mal à voler la première place détenue par Dune, qui a cumulé 2,8 millions d’entrées en 6 semaines. Trêve de bavardages : nous ne sommes pas là pour parler du box office du dernier James Bond, mais à l’occasion de la sortie du nouvel opus – le dernier avec Daniel Craig en rôle titre –, on souhaite vous dévoiler dix infos que vous ne connaissez probablement pas sur la saga.

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En 2020, un programme d’intelligence artificielle a désigné quel était le meilleur acteur susceptible de prendre la place de Daniel Craig pour les prochains films de la saga. L’heureux élu est (attention, roulement de tambour)… Henry Cavill  ! L’acteur de la série The Witcher diffusée sur Netflix et également interprète de Superman a obtenu une adéquation de 92,3  %, juste devant Richard Armitage (Le Hobbit, Ocean’s 8) et Idris Elba (la série Luther, la saga Thor).

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Il y a quelques semaines, Daniel Craig a révélé au Figaro qu’il souhaitait à tout prix garder un souvenir de ses quinze années dévouées à James Bond  : la montre du film Casino Royale. Si vous voulez vous procurer la même, c’est possible, mais il va falloir faire quelques économies puisque le prix d’un modèle neuf peut atteindre près de 200 000€ !

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Tout comme Tom Cruise, Daniel Craig réalise un certain nombre de ses cascades lui-même. Cette prise de risque lui a valu une jambe cassée sur le tournage de Spectre (2015). On lui a dit : « Soit vous continuez, soit on vous opère et on arrête le tournage pendant neuf mois  ». Il a bien sûr choisi la première proposition et a continué le tournage, cascades comprises, avec une jambe bionique. Trop fort ce James Bond !

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Vous vous souvenez de Sean Connery, le premier interprète de James Bond décédé en octobre 2020  ? Le site européen de généalogie en ligne Geneanet nous apprend que l’acteur aurait des liens de parenté avec… Daniel Craig  ! Mais des liens de parenté fort fort lointains puisqu’il faut remonter au XVe siècle pour leur trouver des ancêtres en commun !

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Parmi les 25 films James Bond, c’est Mourir peut attendre, le tout dernier, qui a nécessité le budget de production le plus conséquent. 250 millions de dollars ! Avec ça, on peut s’acheter un paquet de montres :) Si on remonte dans le temps jusqu’au premier opus, James Bond 007 contre Dr No (1963), on voit que le budget n’était que d’un million de dollars - sans prendre en compte l’inflation – et les recettes au box office mondial ont été 60 fois plus élevées. Oups, j’avais dit dans le chapô de l’article que je ne parlerais plus de box office… Sorry.

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Le podcast «  Voix Ouf  » diffusé sur Allociné, mettant en lumière les métiers de l’ombre du cinéma (pas mal, l’antithèse), nous apprend que la voix française de Daniel Craig est Eric Herson-Macarel. Également acteur (vu dans les séries Oxygènes, Les Sauvages, Germinal), il a doublé la voix de Daniel Craig dans 14 films, dont tous les James Bond où il apparaît mais aussi les voix de Mark Strong (Kingsman) ou encore Willem Dafoe (Spider Man).

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La productrice Barbara Broccoli – je vous entends, ce n’est pas bien de se moquer des noms de famille – a eu un coup de foudre pour Daniel Craig lorsqu’elle cherchait un acteur capable de succéder à Pierce Brosnan. En le voyant marcher dans un couloir dans le film Elizabeth de Shekhar Kapur (1998), elle a été envoûtée par son charisme. C’est ce qu’elle explique dans le documentaire Being James Bond disponible sur AppleTv+.

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Le génialissime site Topito a recensé toutes les compétences de James Bond qui ne lui servent à rien, seulement à se la péter. Une de nos préférées est utilisée dans Tuer n’est pas jouer (1987) où Bond se retrouve dans une course poursuite dans la neige. Rien de plus banal vous allez me dire (enfin, pour Bond). Sauf que sa luge est un étui de violoncelle et il se sert de l’instrument comme gouvernail, afin d’échapper aux méchants pas gentils qui le poursuivent. Sexy, non ?

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Vous n’êtes pas sans savoir que la sortie en salles de Mourir peut attendre, le dernier opus de la saga, a été maintes fois reporté à cause d’un gentil petit virus – c’est faux ! – répondant au doux nom de Corona. Si vous regardez attentivement les films, vous remarquerez que les producteurs n’ont pas lésiné sur le placement de produit. Ils ont carrément mis le paquet dessus  ! Le problème est que deux après le tournage du film, certaines marques partenaires – comme Nokia, Adidas ou Omega – ont exigé à changer leurs produits apparaissant dans le film pour y faire figurer des modèles plus récents. Certaines scènes ont donc dû être tournées à nouveau !

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Fan de la saga James Bond ? On vous conseille le très récent ouvrage de Guillaume Evin, Bond – La Légende en 25 films, édité chez Hugo Doc (16,95€). Un livre qui se dévore en 25 chapitres et qui pourrait faire changer d’avis ceux qui n’aiment pas Bond et qui pensent que 007 correspond à l’indicatif téléphonique russe.

[BONUS] 

Si vous avez vu Mourir peut attendre, vous avez pu remarquer qu’une des nombreuses cascades se déroule dans les rues de Matera en Italie. On y voit James Bond faire un vol plané à 100 km/h. Lee Morrison, le coordinateur des cascades, a expliqué au magazine Total Film qu’il a utilisé du Coca-Cola pour sécuriser la réception de la moto et évite qu’elle dérape trop sur les pavés. 32000 cannettes de soda ont donc été nécessaires, pour la modique somme de 60000 euros. Je n’imagine même pas le rinçage… Attention tout de même  : à ne pas reproduire chez soi !