Une filmographie pour découvrir la culture coréenne et son cinéma

Un cinéma politique, parfois violent, toujours audacieux, en prise avec son époque. Le cinéma coréen est, depuis une trentaine d’années, devenu tellement prolifique qu’il est difficile de faire une filmographie représentative sans s’y perdre. Voici donc une subjective filmographie, par genre de films, à voir et à revoir pour découvrir la culture coréenne et son cinéma.

FILMOGRAPHIE

Envie d’une comédie dramatique ?
Microhabitat (2017), Jeon Go-woon
La réalisatrice : « Microhabitat raconte de façon humoristique l’his-toire de la société coréenne où le prix de l’immobilier est très élevé et comment cette tendance détruit les envies personnelles. »

D’un drame ? 
Mother (2009), de Bong Joon-ho
« Une veuve vit avec son fils unique de 28 ans, Yoon Do-joon, un déficient mental léger qui a souvent des démêlés avec la police. Un jour, il se retrouve accusé coupable du meurtre d’une jeune fille ; sa mère part alors à la recherche du vrai meurtrier pour prouver l’innocence de son fils. »

D’avoir peur au point de se cacher sous la couette ?
Suneung (2012), Shin Su-won
Ce film d’horreur délirant dresse un portrait féroce du système éducatif sud-coréen. « Une enquête soupçonne un élève de terminale d’avoir assassiné son camarade, meilleur ami et colocataire. »

D’un bon western spaghetti !
Le bon la brute et le cinglé (2008), Kim Jee-woon
Tout est dans le titre !

D’avoir peur, en mode thriller ?
The Truth Beneath (2016), Lee Kyoung
« Jong-chan est en pleine campagne pour sa candidature à l’Assemblée Nationale, avec le soutien enthousiaste de sa femme, Yeon-hong. Mais leur fille, Min-jin, disparaît soudainement. Alors que le couple se fracture peu à peu, Jong-Chan se préoccupant plus de son élection que de sa fille, Yeon-Hong se lance à la recherche de la vérité, diamant noir aux multiples facettes. »

D’un film incroyable et fantastique ?
The Host (2006), de Boog Jon Ho
« Un jour à Séoul, un monstre géant et inconnu jusqu’à présent, surgit des profondeurs de la rivière. Quand la créature atteint les berges, elle se met à piétiner et attaquer la foule sauvagement, détruisant tout sur son passage. »

D’un peu d’amour ?
A Girl at My Door (2014), July Jung
« Une jeune commissaire venant de Séoul est mutée dans un village, où elle rencontre une jeune fille (nommée Do-hee) dont le compor-tement l’intrigue. Une nuit, cette dernière se réfugie chez la jeune femme qui avait été la seule à lui porter bienveillance. Mais son propre passé la rattrape... »

Joséphine LAPASSAT-SANTRAILLE 30 avril, 2019
Joséphine LAPASSAT-SANTRAILLE 30 avril, 2019
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Histoire du cinéma sud-coréen